Ile de Bréhat, Décembre 2018
Le ciel est bas et sombre. La pluie tombe à verse. La vedette quitte le quai. L’île est calme, comme abandonnée. Seul un chien accompagne mon errance. Puis le vent se lève, chassant les nuages, laissant percer la lumière : une lumière blanche de décembre. Elle dessine les photos que je suis venu chercher. Le facteur distribue des signes de vie. Les vaches m’observent du coin de l’œil. Puis le vent ramène de nouveaux nuages. Ils sont plus sombres encore. L’obscurité gagne. Un goéland se laisse porter par le vent. Retour sur le continent.