Un autre regard sur le sillon de Talbert

Sillon de Talbert, Pleubian, Côtes d’Armor, Février 2019

Depuis qu’une faille s’est créée au cours de l’hiver 2018, le Sillon de Talbert est devenu inaccessible lors des forts coefficients. Aujourd’hui c’est grande marée (coefficient 115) et je dois attendre une petite heure après la pleine mer pour le rejoindre. Je suis le premier et le sillon m’appartient (un peu…). On est ici entre terre et mer, entre terre et ciel, au cœur des éléments : le vent, le soleil, les embruns. Au bout du sillon, on ne retrouve pas le silence de la mer, mais le brouhaha des galets qui s’entrechoquent.

La mer va bientôt découvrir des rochers, des cailloux, des ilots inaccessibles habituellement. Je vois les silhouettes des pêcheurs à pied qui arrivent en même temps que la mer descend. Parmi eux se glissent aussi touristes et randonneurs. Je rebrousse alors chemin à la rencontre de Loïc, Céline, Killian, Jean-Michel, Élisabeth, Vincent, Yves, Alain, Nathalie, Laurence, Christian, Philippe, Pierre, Jonathan, Ariel, Mathieu, Tiffany, Jérôme, Eugène, Stéphane, Yves, Daniel, Lionel, Emmanuelle, Régine, Jean-Jacques, Jacqueline, Didier, Éveline, Djime et Manola.

Un autre regard sur le Sillon de Talbert.

 

5 réflexions au sujet de « Un autre regard sur le sillon de Talbert »

  1. Je ne sais pas si vous êtes poète avec un œil de photographe ou l’inverse. En tout cas vous êtes émouvant

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